Se déplacer à Hanoi : en bus, scooter, taxi, à pieds…
Une grande question que tout touriste est amené à se poser à son arrivée à Hanoi : comment se déplacer dans la ville ? Au milieu d’une cavalcade de deux roues et de voitures, le premier sentiment n’est pas toujours très positif ; difficile de se sentir en confiance lorsque l’on pose les yeux sur les artères surplombées d’engins motorisés. Mais somme toute, on s’y habitue plutôt facilement.
Tout d’abord : on apprend à traverser une rue ! Au début, on est là, plantés comme des piquets sur le trottoir, à attendre presque bêtement que la nuée de scooters s’arrête enfin à la lumière du feu rouge… mais il n’en est rien. Les vietnamiens ne semblent pas très sensibles au code de la route. Au feu vert : on avance. Au feu rouge : on avance toujours. Au stop : on freine légèrement. Et au sens unique ? On le prend dans les deux directions, tiens.
Soyons sincère : la première étape pour traverser la route semble être une opération suicidaire. On avance lentement, d’un pas vraiment mal assuré, et lorsqu’on se rend compte que les scooters nous dépassent d’un côté et de l’autre, on se doit de rester fermement à notre place. Au final, c’est eux qui nous évitent, pas l’inverse. Donc pour faire simple : on se fixe un point, et on s’y tient. Pas de retour en arrière, au risque de se prendre la voiture qui arrive ; ni de course précipitée, au risque de surprendre les conducteurs dans leur folle conduite. Il suffit (simplement ?) de repérer les brèches dans le trafic.
LOCATION D’UN SCOOTER À HANOÏ
Le choix que nous avons fait. Oui, il est possible de se sortir indemne de ce trafic survolté. Il suffit de prendre son courage à deux mains et de profiter de son sang vietnamien (merci Baptiste) pour avancer dans la ville, les fesses confortablement installées sur un scooter. Il vous en coûtera en moyenne $4 la journée (100 000 VND). Quelques conseils :
- utilisez votre klaxon ;
- portez un casque, on n’est jamais trop prudents ;
- évitez d’être en circulation au moment des heures de pointes, notamment en fin de journée (17-18h).
LES SERVICES D’UN TAXI À HANOI
Le moyen peut être le plus sûr pour avancer dans la ville, mais pas le plus rapide ni le moins onéreux. A savoir que plusieurs compagnies de taxis se partagent la ville et proposent aussi des prix sur différentes fourchettes. Les plus petits (les taxis verts et gris) commencent leur course à 8.000 VND, quand les plus grands débutent à 12.000. Le compteur est de mise mais les prix peuvent vite grimper en fonction des kms parcourus. Cela étant, les courses ne reviennent tout de même pas très chères, puisque 1€ équivaut à un peu plus de 26.000 VND.
LES MOTOS-TAXI
Comme en Chine, les motos-taxis sont un moyen très répandu pour se déplacer dans la ville. Les propriétaires de scooters vous attendent aux coins des rues pour vous proposer leur service. Nous n’avons pas utilisé ce mode de transport, mais si vous vous sentez l’âme courageuse et avez envie de faire monter votre taux d’adrénaline, n’hésitez plus ! Au programme : slaloom entre les voitures, grillage de feux rouges et vitesse. A essayer pour les plus téméraires.
À PIEDS
Découvrir la ville à pieds est aussi un excellent moyen de réellement s’imprégner de l’atmosphère de Hanoi. Vous pourrez donc alterner entre flâner dans les ruelles étroites de la vieille ville et vous reposez sur la terrasse d’un café à votre guise. En prime, vous pourrez même vous exercer à traverser les rues.
Blanche
Aux antipodes de nos habitudes européennes !!! Il faut visiblement s’armer d’une bonne dose de courage allié à un esprit intrépide pour visiter Hanoï…