Nous voilà fraîchement débarqués à Hanoï, capitale du Vietnam. Hanoi est située au nord du pays. La ville s’étend sur la rive du fleuve Rouge (Sông Hông), venu des montagnes chinoises de la province du Yunnan. À la fois exotique et familière, la ville semble avoir gardé fermement les influences de la culture française. Les nombreuses bâtisses qui bordent ses artères dynamiques témoignent notamment de cet héritage colonial ; reconnaissables de par leur façade peintes en jaune ocre. Un mélange de culture asiatique et européenne qui font de Hanoi une capitale où il fait bon vivre.

 

HANOI, L’INFATIGUABLE CAPITALE ASIATIQUE

On est très vite happés par le charme qui se dégage de cette ville immense, qui n’est cependant pas la plus grande du Vietnam : Ho-Chi-Minh, au sud du pays, la dépasse largement en terme de population.

Hanoi est ainsi descriptible : un défilé effréné et infatigable de motos et voitures qui avancent au rythme des klaxons, depuis lequel des vendeurs ambulants – coiffés de leurs chapeaux coniques en bambou – ventent les mérites de leur marchandises aux touristes et piétons profitant de leur ca phé sua (café vietnamien) ou de leur bia hoi (bière).

En ce mois de novembre, les températures y sont plus que clémentes. Nous avons en moyenne droit à du 27-28°, avec des éclaircies plus ou moins longues suivant les journées. Il est alors agréable de se promener dans la capitale, notamment dans les ruelles de la vieille ville.

Il y a toujours quelque chose à voir, à faire : on sent une animation débordante émanant des petites échoppes qui s’échelonnent le long des trottoirs. Les locaux sont calmes et accueillants ; on les sent ouverts et propices à l’échange. Bien sûr, ils chercheront à vous vendre leurs produits, mais restent très respectueux et n’insisteront pas si vous leur faites comprendre que cela ne vous intéresse pas.

Hanoi est – au même titre que la Chine – en train de répondre à son problème de logement du à son rapide développement économique. La ville est donc en pleine évolution et on aperçoit à l’extérieur de cette dernière, la poussée rapide d’immeubles résidentiels, destinés à accueillir la population nouvelle.

À l’intérieur de la ville, on remarque un nombre imposant d’expatriés. Cette communauté grandissante semble majoritairement française, et se mélange parfaitement à la population locale.