Jour 6 : Nusa Dua et hidden beach
Une journée placée sous le signe de la découverte : un premier réveil sur la fameuse île de Bali, le premier plein d’essence réalisée par des bouteilles de vodka, la découverte d’une petite crique cachée à l’abri des regards, coincée entre rochers saillants et falaises abruptes… pour finir par un warung, ces fameux restaurants qui font toute la culture balinaise.
Première nuit passée dans notre tout nouveau chez-nous : un appartement muni d’une jolie piscine privée, loué sur airbnb. Petit logement agréable et indépendant. Notre hôte nous amènera chaque matin notre petit déjeuner… au choix entre american breakfast ou petit déjeuner traditionnel balinais. Nous avons choisi comme premier encas un petit déjeuner américain : pain brioché, fruits frais et omelette maison.
Toute empressée de manger, Elise se précipite vers l’extérieur et fait tomber son téléphone dans la flotte… La journée commence bien. Après avoir essayé de le sauver en le planquant dans un énorme tas de riz, on essaie de trouver un moyen de penser à autre chose qu’à cette petite tragédie : nous avons un nouveau scooter en ce début de journée. Ce sera celui que nous utiliserons pendant toute la durée de notre séjour : une Honda 125cc ; « Scoopy ».
Plus beaucoup d’essence, nous décidons alors de nous arrêter chez une petite vieille dame très sympathique à deux pas de notre ruelle. Chose assez typique des pays asiatiques : l’essence est mise dans des bouteilles et vendues séparément. Là ce sont pour le coup des bouteilles de vodka Absolut. Le prix n’est pas très élevé : 1L pour 10 000 roupilles, environ 90cts. Avec deux bouteilles, le plein est déjà quasiment fait et nous voilà partis pour une journée forte en découvertes.
LE VILLAGE DE NUSA DUA : ENTRE TORTUE, SNORKELING ET PRESQU’ÎLE
Direction Nusa Dua, un petit village côtier créé de toutes pièces sur la côte Est de la Presqu’île de Bukit. L’ensemble des hôtels all inclusive sont regroupés ici, à côté du Club Med qui n’a pas choisi la plage la moins jolie. Il s’agit de la plage de Geger : une des plus belles de l’île. Elle est protégée par le récif de corail et permet donc de pratiquer plusieurs activités comme le parachute ascensionnel, la plongée ou encore le jet ski ou le wakeboard. Nous avons d’ailleurs été abordés à plusieurs reprises pour des propositions d’activités et avons même réussis à négocier un tarif snorkeling + île des tortues à 70€ pour deux, un tarif qui peut encore se négocier.
… ET UNE DÉCOUVERTE INATTENDUE SUR LE CHEMIN DU RETOUR !
Sur le chemin du retour, nous avons décidé de continuer la route qui conduit jusqu’à chez nous pour voir jusqu’où elle menait. En roulant, on s’est aperçus que la route devenait de moins en moins habitée, jusqu’à ce qu’elle se transforme en une longue suite de végétation quasi désertique. Arrivés au bout, on s’est arrêtés sur ce qui semblait un parking abandonné, proche d’une falaise. Et là, à quelques dizaines de mètres en dessous de nous, se trouvait une des plus belles plages qu’il nous avait été donné de voir : énormes vagues s’écrasant sur les roches saillantes et hors de l’eau, sable blanc d’une finesse sans failles, falaises abruptes et sauvages… un paysage idyllique. Nous étions quasi seuls devant ce fascinant spectacle de beauté et de puissance. Un chemin escarpé pour parvenir à mettre un pied dans ce petit paradis caché mais, ça en valait vraiment la peine ! On vous laisse juger plutôt…
Après avoir pleinement profité de ce charmant dépaysement, nous avons emprunté un deuxième chemin, plus étroit et au milieu de terres paysannes. En route, nous croisons plusieurs scooters avec surf(s) accroché(sç sur le côté. Arrivés après 5 bonnes minutes de marche, nous avons pu en profiter pour admirer quelques surfeurs s’essayant à la force de la mer. Sur leur petit bout de bois, ils tentaient de chevaucher les vagues qui voulaient bien se prêter au jeu. Spectacle à la fois étourdissant et intimidant : on ne fait pas partis du clan des surfeurs (pas encore !).
En rentrant, nous avons rencontré pour la première fois le propriétaire des lieux. Il nous a conseillé un restaurant situé non loin de la plage de Jimbaran, qui, semblait-il, devait être excellent et très bon rapport qualité prix. Sur place, un bonjour du bout des lèvres et un sourire à peine forcé par les 3 serveurs qui se tenaient devant l’entrée. C’est à peine s’ils nous ont proposé de venir dans leur restaurant. Une fois à l’intérieur : de l’agitation, du bruit et des poissons morts dans les aquariums qui bordaient le couloir principal de l’établissement. Pourtant, les aquariums ne sont-ils pas censés gager d’une certaine fraîcheur des mets ? Cela aurait dû nous mettre sur la piste. Toujours est-il qu’après avoir enfin réussi à trouver une place dans cette immense cantine mal-aimable, nous avons commandé une boisson et un plat qui nous semblaient être dans des prix raisonnables. Après nous avoir fait comprendre que cela ne l’enchantait pas de nous servir pour si peu cher et plus de 45min d’attente, nos assiettes sont enfin arrivées, froides et avec un prix annoncé plus élevé. Nous avons donc décidé de quitter le restaurant et de ne régler que nos boissons.
SPÉCIALITÉ BALINAISE : DÉCOUVERTE DU WARUNG
Finalement, nous avons trouvé à notre goût un petit warung situé sur le bord de route et à deux pas de la plage, à quelques dizaines de mètres du lieu où nous nous trouvions. Un warung (anciennement appelé waroeng) est une sorte de petit restaurant familial de cuisine faite maison. Il s’agit souvent de petites baraques, qui, à première vue, ne sont pas standing 5* mais plutôt de modestes endroits où il fait bon se retrouver et se reposer. Les prix sont en général très bon marché (à partir de 20 000 roupilles pour un nasi goreng, qui correspond au plat typique de Bali, un peu comme la Flammekueche l’est à Strasbourg, un must-try!). Attention toutefois à la propreté des lieux et à l’amabilité des personnes au premier abord. Si tout cela vous semble bon, vous pouvez foncer ! Les warungs sont vraiment un élément essentiel de la vie quotidienne des balinais et il est important de les découvrir pour pouvoir se sentir un peu plus proche de la vie des indonésiens.
110 000 roupies plus tard, c’est le ventre bien rempli et les membres reposés que nous nous baladons sur la plage. Tous les restaurants ont rangé bien sagement leurs tables en prévision de la marée haute. Pour finir cette soirée en beauté (et fêter nos 10 mois par la même occasion), nous sommes allés boire un verre au Four Season Hotel. Un endroit magnifique pour prendre un verre tout en étant face à la piscine à débordement qui se jette dans la mer. Une vue à couper le souffle, une atmosphère reposante et agréable, un serveur attachant et avenant, un cocktail fruité et un mojito (75 000 roupilles tout de même) : bref un véritable combo gagnant. Si vous souhaitez passer la nuit dans le resort, cela vaut le détour mais il faudra accepter de casser un peu sa bourse : environ $800 USD par nuitée. Une petite fortune, mais à Bali encore plus qu’ailleurs…
Marine
Bonjour, j’ai trouvé votre blog, qui me donne de précieuses informations pour organiser mon séjour (imminent) à Bali. Vous parlez d’une excursion snorkeling + île des tortues. Pouvez-vous me donner un peu plus de détails? Cela valait-il le coup et à quoi correspond l’île des tortues? (avez-vous eu la chance d’en voir lors de votre plongée?).
Je vous remercie.
Marine
Corinne
Dites-nous, à part les plages magnifiques, on se sentirait un peu chez les khmers non ?
Corinne
On a juste le sentiment d’y être , merci on en veut encore