Cap au Sud du Cambodge : Kampot

Kampot, c’est cette petite ville coloniale au sud du Cambodge, pas très loin de la mer. Son atmosphère calme et reposante se prête à un moment de pause dans un itinéraire au Cambodge. Ses routes de terre au sable rouge sont ce que je retiendrai de la région. Mais Kampot est également mondialement connue pour son poivre, l’un des plus réputés au monde. L’occasion de découvrir la façon dont il est séché et d’y goûter. Cap au sud du Cambodge, donc : destination Kampot !

Rejoindre Kampot depuis Phnom Penh

Il faut environ 4h de route pour rejoindre Kampot depuis Phnom Pehn, la capitale du Cambodge. Nous avons choisi de prendre une compagnie au hasard qui se trouvait être dans le même quartier que la police des touristes. Un monsieur torse nu (qui semblait être en pause de ses fonctions régaliennes) nous a demandé de repasser plus tard dans la journée. En nous promenant dans le quartier, nous sommes tombés sur cette petite gare routière, qui, d’extérieur, ne payait pas franchement de mine, mais dont les responsables étaient plus qu’ouverts et chaleureux. Nous avons opté pour un mini bus partant de Phnom Penh jusqu’à Ke, pour finalement aterrir à Kampot.

Après ces 4 heures de trajet et moult arrêts, nous arrivons à bon port. Le trajet fut moins chaotique que pour aller à Phnom Penh depuis Siam Reap : la route est toute goudronnée depuis le point départ jusqu’à l’arrivée.

Hors du bus, nous nous faisons assaillir par une demie douzaine de chauffeur de tuktuk dès notre arrivée à Kampot  : le « Hey Sir, Lady, do you want a tuk tuk driver ? » est de nouveau de mise.

Où loger à Kampot, au Cambodge ?

Notre hôtel est situé en dehors de Kampot, à quelques kms, il s’agit du Genesha Guesthouse. Il nous faudra nous délaisser de 4-5$ pour un aller/retour en négociant fermement. Difficile de négocier à prix plus avantageux, il nous faudra louer un scooter pour les jours à venir. Cette Guesthouse pleine de charme offre des habitations en hutte à quelques 4 mètres au dessus du sol, dont les petits balcons de bambous s’ouvrent sur une superbe vue sur les montagnes environnantes. Perdus dans la flore luxuriante environnante, nous avons eu droit tous les soirs à un ciel magnifiquement étoilé (pas aussi impressionnant que celui de Lombok). Attention aux moustiques toutefois…

Mise à jour février 2022 : ces cabanes en hutte sont devenues des bungalows aménagés 

Kampot reste connu pour son architecture coloniale et pour être une étape pour les personnes désireuses de préparer une excursion dans l’arrière pays, dominé par le Bokor. Kampot est également mondialement appréciée pour son poivre, considéré comme l’un des meilleurs au monde.

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Que faire à Kampot, au Cambodge ?

Louer un scooter pour se déplacer dans la ville et ses horizons : il est sympa de se perdre aux alentours de Kampot pour voir la campagne profonde Khmère. On traverse facilement une piste en terre, couleur ocre, se frayant un passage dans les poivriers.

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Goûter au poivre de Kampot : les régions de Kampot et de Kep sont notables pour leurs poivres dont il existe trois sortes, reconnaissables à trois couleurs : le noir, le rouge et le blanc. Chaque poivre sert à accompagner différemment la nourriture, qu’il s’agisse de viande ou de poisson.

Assister à un cours de cuisine Khmer : nous n’avons pas eu le temps de le faire mais à essayer si vous mangez des steaks et des pâtes tous les jours en temps normal ; cela aura le mérite de vous apprendre de bonne bases de cuisine concernant le curry. Il est facile d’adapter toutes les viandes et légumes au curry, et ce, même lors de votre retour en France.

Tenter l’excursion du Bokor : les montagnes environnantes, les paysages époustouflants, le calme apparent et la fraîcheur agréable sont autant de raisons qui devraient vous pousser à vous rendre dans les régions du Bokor.

Manger un amok de poisson : plat traditionnel Khmer. La cuisine Khmère est influencée par l’Inde, la Chine et ses voisins : le Vietnam, la Thaïlande et le Laos. Un carrefour culinaire qui nous permet la découverte d’une cuisine vraiment succulente. Le amok de poisson est un curry de poissons au lait de coco et citronnelle, servi avec des légumes et du riz. On peut en trouver dans tous les restaurants et à tous les prix aussi. Nous n’avons pas mangé un amok préparé de la même manière dans les nombreux restaurants et gargotes que nous avons fréquenté, la diversité des recettes est intéressante et on ne se lasse pas.

Manger de la street food : un prix imbattable, une gentillesse sincère et partager la vie des locaux. Il faut sortir un peu des canaux traditionnels pour se nourrir en Asie, certes les restaurants sont bons marchés comparé à l’Europe mais manger de la nourriture dans la rue c’est encore moins cher et franchement, ça donne une vision vraiment différente. Non pas par radinerie mais pour s’acclimater et partager des moments de vie avec les locaux.

Comment repérer un bon restaurant de street food à l'étranger

On ne le répetera jamais assez : mais la street food est vraiment ce qu’il se fait de meilleur, notamment en Asie et au Cambodge. Mais nos estomacs d’européens peuvent ne pas être habitués. Voici quelques règles de base à suivre pour sélectionner « le » restaurant de street food :

  • Vérifier si des locaux viennent y manger, c’est un gage de fraîcheur et de bonne qualité
  • Si il y a du monde, il y a peu de stock : donc synonyme d’un renouvellement réguliers des produits
  • Un bref coup d’œil aux cuisines : il y a du sale, du très sale et du toxique. Selon nos normes d’hygiène occidentales, je recommande un sale, les très sales auront tendance à vous rendre malade. C’est un risque à prendre quand on ne voit pas les cuisines. Pour les repas à Kampot, nous avons payé 1$, près de 81 centimes d’euros. Au début, on se dit qu’on ne va pas payer si peu quand même… mais quand on fait de rapide calcul on comprend pourquoi c’est aussi peu cher (pour rappel, le salaire mensuel d’un cambodgien est d’environ 100$).

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