Decouvrir la cite maya de Bonampak au Chiapas, en plein coeur de la jungle du Mexique

C’est après avoir visité les sublimes ruines de Yaxchilán, que nous continuons notre route vers les ruines maya de Bonampak dans le sud du Mexique. Bonampak est une ancienne cité maya, située en plein coeur de la jungle Lacandone. Encore une fois, la végétation dense et humide s’étend au gré du relief montagneux de la région du Chiapas. En revanche, comparé à d’autres sites archéologiques de la région (comme Yaxchilán et Palenque), les ruines de Bonampak ne sont pas très vastes. Elles contiennent en revanche un témoignage et trésor unique : les peintures murales sous forme de fresque les mieux préservées du monde maya. Il est à noter que certains de ces pigments sont vieux de plus d’un millénaire (1200 ans pour être exacte) !

En raison de leur proximité, je vous conseille de combiner la visite de Yaxchilán à celle de Bonampak. Car ces deux ruines sont, de part leur situation géographique en plein coeur de la jungle mexicaine, moins faciles d’accès. En revanche, pour les voyageurs en quête d’authenticité et de ruines mayas hors des sentiers battus, Yaxchilán et Bonampak sont définitivement à ajouter à votre itinéraire d’un voyage au Mexique. 

En plein coeur de la jungle, à quelques dizaines de kilomètres seulement du Guatemala, se dressent fièrement les murs d’une ancienne cité maya : Bonampak. Mais Bonampak se mérite : le site archéologique est difficile d’accès et éloigné de tout. Par ailleurs, c’est – avec Yaxchilán -, la seule visite que je vous recommande de réserver en tour organisé.

Visiter la cité maya de Bonampak au Mexique

Bonampak, territoire des indiens Lacandons

Encore préservée des flux de touristes, la région du Chiapas offre des paysages à couper le souffle. Ici, le relief montagneux est quasiment entièrement recouvert d’une forêt vierge dense et humide. Cette jungle, près de la frontière avec le Guatemala, est le territoire de la communauté indigène des Lacandons, les descendants directs des mayas du Chiapas. Ces derniers préservent aujourd’hui encore leur dialecte, vêtements traditionnels, patrimoine et coutumes ancestrales. Par ailleurs, les Lacandons sont l’un des groupes les plus isolés des ethnies indigènes du Mexique. Ils y vivent ainsi en toute autonomie mais leur mode de vie est menacé. En effet, leur population ne compterait aujourd’hui plus que 400 individus.

En effet, l’exploitation forestière des années 50 et la construction de routes au milieu de la jungle, les ont progressivement forcé à modifier leur mode de vie traditionnel. Parmi eux, certains se sont reconvertis au tourisme et accompagnent les voyageurs dans la jungle sur plusieurs jours.

Il faut dire que le Chiapas est une magnifique région du sud du Mexique (sans doute l’une des plus belles d’ailleurs) : sauvage et rurale, mais extrêmement pauvre. En effet, les paysans amérindiens, minoritaires dans le reste du Mexique, sont majoritaires ici. Les communautés mayas sont encore souvent reléguées à l’agriculture de subsistance (maïs, piments, patates douces, haricots rouges,…) alors que le Chiapas regorge de ressources naturelles (comme le pétrole). Le potentiel touristique y est donc énorme.

Plan des ruines mayas Bonampak, Mexique

Plan des Ruines de Bonampak, Mexique
Plan de la zone archéologique de Bonampak, Mexique

Visiter le site archéologique de Bonampak, Chiapas

Notre journée débute avec un réveil matinal à Palenque : le colectivo du tour organisé nous récupère à notre hôtel. Après la visite de Yaxchilan, nous enchainons avec Bonampak. Et pour commencer, le colectivo s’arrête en bordure de la route 307, à une intersection. Il tourne alors sur la gauche et s’engage sur une petite route de terre battue. Dorénavant, c’est officiel : on est véritablement au milieu de nul part. Là, il nous explique qu’il lui est interdit de continuer d’avancer sur le territoire Lacandon étant donné qu’il n’est pas de la communauté. En bref, nous devons changer de véhicule.

C’est alors un autre colectivo (en plus mauvais état cela dit) qui nous fait signe. Au volant, un indien de la communauté Lacandone. Pas très bavard, mais la mexicaine mère de famille avec qui on a partagé toute la journée aura tout de même tenté de lui faire la conversation durant les derniers kilomètres qui nous séparent de l’entrée du site archéologique. Google maps estime à 40min le temps de route pour réaliser ce trajet. Notre chauffeur en aura mis le quart. De toute évidence, il pousse les moteurs de son colectivo au maximum et il n’en a pas vraiment grand chose à faire des nids-de-poule et autres obstacles. Car oui, la route est encore plus cabossée ici qu’ailleurs et on est définitivement au fin fond du Mexique

De part et d’autres, la végétation de la jungle se referme sur nous. On s’enfonce un peu plus dans cette forêt vierge, sur une route qui n’a de route que le nom et dont le passage a été forcé au milieu de la végétation.

Arrivée à Bonampak, Chiapas

Une fois cette seule voie terrestre parcourue, nous arrivons enfin sur le parking de l’entrée du site archéologique de Bonampak. C’est ici qu’il faut payer le droit d’entrée. Etant en tour organisé depuis Palenque, les coûts d’entrée sont pris en charge. Nous n’avons rien à régler. Mais c’était sans compter sur l’ingéniosité du peuple Lacandon ! 

En effet, durant notre visite en décembre 2022, les indiens de la communauté ont demandé que nous portions un masque chirurgical en raison du COVID. Sauf que… personne n’en portait nul part. 

C’est la raison pour laquelle nous avons donc dû payer 20 pesos (1€) pour un masque, qui n’en était pas un ! En fait, c’était l’équivalent d’une feuille d’essuie-tout bleutée carrée (!), dans laquelle deux trous avaient été faits à la main et accrochés ensemble par une ficelle bien trop grande et pas du tout élastique. En le mettant, le masque me recouvrait au choix : à la fois les yeux, le nez et la bouche ; soit la bouche et l’ensemble du menton. Pratique. Qu’à ne cela tienne, nous allons profiter des ruines de Bonampak, masque COVID ou non !

Ruines de Bonampak, Mexique
Arrivée sur la Gran Plaza de Bonampak

Il est à noter que de nombreux bâtiments de l’ancienne cité de Bonampak ont été préservés, mais seule la Grande Place et l’Acropole sont ouvertes au public à ce jour. Pour y arriver, il faut marcher sur un sentier dégagé, entouré d’immenses arbres de part et d’autre. En arrivant sur la Gran Plaza, un édifice se démarque des autres : l’Acrópolis.

La vue est saisissante : le travail des archéologues a dû être titanesque pour dégager la façade de cette pyramide qui était enfouie sous la forêt tropicale au milieu des collines.

Ruines de Bonampak, Mexique

Un gigantesque escalier mène à l’Acropole. La salle des peintures, pour laquelle le site de Bonampak est notamment connu, se trouve à mi-hauteur, sur la droite. Cette annexe est notamment abritée du soleil par des paravents, afin de préserver les peintures à l’intérieur. Elles sont aussi gardées par un guide et il n’est possible d’entrer que sur autorisation de ce dernier. Les pièces sont fermées à double tour chaque soir pour éviter la détérioration de ces peintures historiques et d’une valeur inestimable pour la culture maya.

Il est notamment possible de monter les marches de la pyramide principale et d’avoir ainsi une vue dégagée sur l’ensemble de la forêt tropicale. C’est à couper le souffle. C’était en effet la première fois que nous avions une aussi belle vue sur la jungle. Nous avons par la suite eu la chance d’en voir d’autres, avec notamment les ruines de Becan et celles de Calakmul (que je vous conseille fortement de visiter, par ailleurs).

La vue sur la jungle depuis l'Acropole des ruines de Bonampak, Chiapas
Ruines de Bonampak, Mexique
Ruines de Bonampak, Mexique
La vue depuis l'Acropolis, ruines de Bonampak, au Mexique (et moi, aux anges !)

Par ailleurs, sur la place principale de Bonampak, une immense stèle maya est présente. Elle mesure plus de 6 mètres de haut et représente le roi Chaan Muaan II. Il faut savoir que c’est l’une des plus grandes du monde maya connue à ce jour. De plus, son état de conservation est impressionnant et reste un trésor et témoignage unique de cette civilisation ancestrale.  

Les fresques mayas de Bonampak

Les peintures de Bonampak ont apporté énormément d’informations sur la culture maya. Datées de 790 (peu avant l’abandon de la cité), ces peintures dépeignent l’histoire de la civilisation maya. Entre autre, elles ont contribué à lever le voile sur la croyance que les mayas étaient un peuple pacifique. Elles illustrent en effet des scènes de guerres et de sacrifices.

Par ailleurs, Bonampak est le seul site archéologique où l’on peut retrouver des peintures mayas d’origine en si bon état. Cependant, un autre site vaut le détour pour ses décorations murales, il s’agit des ruines de Balamku. C’est aussi un site maya hors des sentiers battus si vous recherchez une visite authentique à rajouter à votre itinéraire au Mexique.  

Le temple des peintures à Bonampak comporte trois salles dont les murs sont recouverts de peintures encore dans un bon état de conservation. Bien qu’elles ne soient plus aussi jolies que lorsqu’elles ont été mises au jour, elles restent impressionnantes. En effet, elles étaient dans un état de conservation exceptionnelle lors de leur découverte il n’y pas si longtemps, en 1946 ! 

Il faut savoir que certains pigments originaux sont vieux de plus de 1200 ans. S’il est surprenant que ces peintures ait ainsi gardé leur éclat après tant de siècles passés dans la forêt tropicale, il semblerait que peu après leur création, de l’eau de pluie se soit introduite dans le plâtre du toit, recouvrant alors les peintures d’une couche de carbonate de calcium légèrement transparente qui a protégé les peintures tout ce temps… Dans la troisième salle, le plâtre est à nu sur les visages des nobles. En fait, leurs visages d’origines n’étaient pas peints mais faits de pierres précieuses et ont été pillés… 

Règles de conduite pour visiter les fresques de Bonampak

Pour visiter les fresques murales de Bonampak, de nombreuses consignes sont à respecter pour préserver le site et le caractère unique de ces témoignages : pas de sac, pas de chapeau, pas de flash 📸, pas de selfie, 1 personne maximum à la fois par salle… et un masque chirurgical ! Un gardien est d’ailleurs présent pour contrôler le respect des règles.

Fresques murales maya ruines bonampak mexique
Fresques murales maya ruines bonampak mexique

Ce que j'ai pensé des ruines de Bonampak, au Mexique

Sans une hésitation, Bonampak aura été une des plus belles ruines du Mexique que nous avons visité. Un site naturel, quasi vierge, authentique et préservé du tourisme de masse. Pourvu qu’il reste toujours aussi bien protégé ! 

Par ailleurs, le témoignage de la civilisation maya est impressionnant et avoir la chance de voir de ses propres yeux ce trésor d’une civilisation disparue est une chance. Il ne reste plus qu’à espérer que notre curiosité ne les endommage pas trop et ne vienne à en interdire l’accès.

Hors des sentiers battus : visite de la Selva Lacandona et nuit dans la jungle

Le site archéologique de Bonampak est situé en plein dans la Selva Lacandona (la jungle Lacandone). Les indiens Lacandons y vivent en autosuffisance. Cependant, cette population indigène s’ouvre peu à peu au tourisme et offre une expérience tout à fait hors du commun et hors des sentiers battus aux touristes en quête d’authenticité : dormir dans la jungle. 

Ainsi, il existe 22 camps localisés en plein coeur de la la jungle Lacandone, principalement localisés le long de la rivière Lacanjá. Ces camps sont relativement sommaires (il ne faut pas s’attendre à du grand luxe pour dormir dans la jungle) mais sont propres et suffisants pour reconnecter le temps d’une nuit. Les camps sont gérés par les Lacandons eux-mêmes.

Par ailleurs, vous pourrez également effectuer une des différentes excursions proposées dans la jungle. Au cours de ces excursions, vous pourrez admirer la beauté des paysages de la Selva Lacandona ainsi qu’apercevoir de nombreux animaux (singes hurleurs, toucans, etc.) Je vous conseille vivement de le faire, car cette expérience unique vous laissera des souvenirs inoubliables ! 

 
Ruines de Bonampak, Mexique

Comment se rendre à Bonampak, Mexique

Se rendre à Bonampak depuis Palenque par ses propres moyens

Se rendre à Bonampak en transports en commun depuis Palenque

Dans un premier temps, il faut savoir qu’il n’y a pas de transport public pour se rendre à Bonampak. La route 307 entre Palenque et la jonction pour Bonampak est une route peu empruntée et les ADO (les gros bus de transports) ne s’y engagent pas. Il est éventuellement possible de trouver quelques colectivos depuis Palenque qui prendront la direction de Bonampak. Il vous faudra dans tous les cas faire la route en plusieurs étapes :

  • prendre un colectivo de la ville de Palenque, à destination de la communauté Lacanjá
  • descendre à l’intersection San Javier
  • payer les services de la communauté pour vous déposer à Bonampak

En provenance de Palenque, les combis de Rio Chancalá et Chamoan relient ces points en environ 2h30. En revanche, je n’ai pas trouvé d’informations à jour sur leurs prix. Quoi qu’il en soit, il me semble risqué et très ambitieux de penser pouvoir réussir à faire l’aller/retour en colectivo depuis Palenque dans la même journée

À savoir : la route 307 qui relie Palenque au croisement pour rejoindre les ruines de Bonampak est l’une des routes les moins bien entretenues du Mexique. De ce fait, les colectivos y roulent très doucement. Par ailleurs, c’est également une route qui passent par les villages les plus pauvres du Mexique. À vrai dire, ce sont pas vraiment des villages, mais plutôt des hameaux… En fait il n’y a presque rien. Des maisons en taules, en bois, des coqs, des poules, des dindons, des chiens, des enfants qui jouent au milieu de tout ça… La route 307 est véritablement au fin fond du Mexique ! C’est aussi par cette route que plusieurs clandestins essayeraient de rentrer aux États-Unis depuis l’Honduras, le Nicaragua et le Salvador.

Se rendre aux ruines de Bonampak en voiture de location depuis Palenque

Se rendre aux ruines de Bonampak en voiture de location est un autre moyen de rejoindre ce site archéologique incroyable du Mexique. Mais là encore, il faudra passer par la communauté indigène des Lacandons pour accéder au site archéologique. 

Tout d’abord, il faut atteindre la jonction principale de la route 307. Le site sera indiqué sur un grand panneau et il vous faudra tourner sur votre droite en provenance de Palenque. Utilisez le GPS et recherchez simplement « Bonampak« . Un conseil : assurez-vous de télécharger la carte au préalable car il n’y a évidemment aucun réseau en pleine jungle

Une fois quelques kilomètres parcourus, vous arriverez à une première zone. De là, une taxe de droit de passage vous sera demandée, à payer par personne : $30 MXN pesos (1,5€) en 2023. Une fois cette taxe payée, quelques kilomètres de route cabossée vous amèneront à un espace de stationnement, où vous devrez laisser votre véhicule. À partir de là, ce sont les indiens Lacandons qui vous conduiront car aucun véhicule hors de la communauté n’est autorisé à emprunter cette route. Pour ce trajet, comptez $200 MXN pesos (10€), là encore, par personne. Une fois à bord, vous serez amenés à la zone d’entrée du site de Bonampak. C’est ici que les droits d’entrée du site lui-même sont à régler. Comptez $80 MXN pesos (4€) supplémentaire, toujours par personne. 

⚠️ Rouler au Chiapas : la route 307 depuis Palenque est-elle dangereuse ?

Il est à préciser que la route entre Palenque et Bonampak, en plus d’être longue (comptez 2h30-3 heures de route pour parcourir les 130 kms qui séparent Palenque de la junction San Javier), est semée de topes et de nids-de-poule. Un couple que nous avons rencontré quelques jours plus tôt en ont fait la malheureuse expérience. Ils ont en effet crevé l’un des pneus avant même d’arriver à destination et ont arrêté de compter les dos d’ânes au 104ème… C’est dire !

Par ailleurs, la route 307 qui relie Palenque aux sites archéologiques de Bonampak et Yaxchilán peut poser problèmes. En effet, longue et tortueuse, il y a peu de services en cas de panne ou de roue crevée. C’est un risque à prendre en compte avec une voiture de location. 

⚠️ Les routes dans l’état du Chiapas sont des routes de montagnes sinueuses, qui peuvent s’avérer dangereuses de part la présence de topes, nids-de-poule (que l’on ne voit pas) et d’animaux sauvages. Soyez donc vigilants lors de votre trajet et ne roulez jamais de nuit. Il arrive en effet que des blocages de route soient faits par les communautés de la région. Ces derniers tirent des cordes (ou coupent des arbres, comme cela nous est arrivé), et demandent de l’argent. En général, rien ne se passe, si ce n’est un embouteillage général et un malaise sous la forme d’un racket financier de la part des populations. Il est à noter que nous en avons nous-même été victimes, j’écrirais un article sur le sujet prochainement. Bien que choquant, il y a eu au final plus de peur que de mal et ces blocages n’ont pas pour but de viser les touristes.

Se rendre à Bonampak depuis Palenque en tour organisé

Pour toutes les raisons évoquées plus haut, je vous recommande donc vivement de prendre les services d’une excursion au départ de Palenque pour vous rendre à Bonampak

Par ailleurs, prendre un tour organisé pour aller à Bonampak reviendra dans la majorité des cas moins cher que de le faire par vos propres moyens. Et cela, sans compter la fatigue ! En effet, entre l’essence pour le trajet en voiture aller/retour, les différents coûts associés aux droits de passage et à ceux de l’entrée au site de Bonampak et de la communauté, le coût total sera bien relevé. À noter qu’il faudra également inclure les différents repas sur la journée. 

En passant par une agence locale, nous avons ainsi réussi à réduire les coûts à 1050 pesos en tout, incluant un pick-up à 5h30 à notre Airbnb, les repas (petit déjeuner + déjeuner), les frais d’entrée, de droit de passage et de communauté de Bonampak, ainsi que tous les frais associés à la visite de Yaxchilán

Retour sur Palenque aux alentours de 21h. En d’autres termes, une journée chargée, certes, mais que nous n’aurions jamais pu faire seuls, à deux. Notamment, car il est déconseillé de rouler de nuit aux Chiapas. En prenant un tour organisé depuis Palenque, nous avions également l’esprit plus tranquille en ce qui concerne les éventuels blocages par les communautés indigènes dont je parlais plus haut.

Réserver son excursion à Bonampak à l'avance

En outre, il est possible de réserver votre excursion à Bonampak en avance, directement ici. GetYourGuide est une plateforme extrêmement sérieuse, sur laquelle je suis passée pour nombreuses de mes destinations. Il est notamment possible d’annuler gratuitement, quelle qu’en soit la raison, jusqu’à 24h avant, avec un remboursement intégral des frais avancés. De plus, en réservant avec GetYourGuide, vous aurez l’avantage d’avoir un guide lors de votre visite aux deux sites de Yaxchilán et de Bonampak (ce que nous n’avons pas eu).

Ruines de Bonampak, Mexique

Informations pratiques sur les ruines de Bonampak, Mexique (2023)

💰 Coûts et tarifs pour visiter les ruines de Bonampak, Mexique (2023)

Si vous décidez d’aller à Bonampak par vos propres moyens, sachez que la journée risque de vous revenir relativement chère compte tenu de la distance qui sépare la première ville (Palenque) de la junction avec la communauté Lacandon. Différents frais seront à payer pour pouvoir visiter Bonampak en autonome :

  • droit de passage : 30 pesos (1,5€) 
  • transport entre le point de stationnement et le site de Bonampak (obligatoire) : 200 pesos par personne (10€)
  • entrée aux ruines de Bonampak : 80 pesos par personne (4€)
Vous pouvez choisir d’être accompagné par un guide local sur place pour 500 pesos (environ 25€).
 
Encore une fois, je vous recommande de partir en circuit organisé. À noter qu’il est également possible de rester deux jours en tout sur place, afin de pouvoir passer une nuit dans la jungle Lacandone, une expérience à part d’après les retours que nous avons eus !

📍 Horaires d'ouverture de Bonampak en 2023

En 2023, les horaires de Bonampak sont les suivants : ouvert tous les jours, de 8h à 17h.
Nombre limité de personnes : 150 visiteurs.

Mes conseils pour visiter les ruines de Bonampak au Mexique

Mes conseils pour visiter les ruines de Bonampak de la meilleure des façons

🚗 Partez le plus tôt possible de Palenque, afin d’arriver parmi les premiers à Bonampak. Idéalement, partez en circuit organisé.

🥾 Portez des chaussures confortables et de préférence montantes. J’avais des chaussures de trek de la marque Salomon et elles m’ont suivies durant tout mon itinéraire au Mexique (le modèle que j’utilise juste ici). Evitez également d’avoir vos chevilles à l’air libre. De toute évidence, les moustiques regorgent à Bonampak et ils sont assoiffés !

👕 Portez des vêtements légers (même en hiver). Mais surtout privilégiez les vêtements techniques. Il fait en effet très chaud et extrêmement humide. Je voyageais avec des t-shirts, brassières et débardeurs thermorégulés et des pantalons techniques. Vous ne vous sentez pas poisseux même après de loooongues journées en forêt tropicale. 🌿

🦟 Il est par ailleurs indispensable de prendre du répulsif anti-moustiques… La meilleure marque est l’Insect Ecran, il nous a permis d’éviter de se faire dévorer.

💸 Emportez suffisamment d’argent en liquide, notamment pour pouvoir venir à bout des différentes taxes de la communauté. Il n’y a pas de distributeurs de billets. Nous avions une ceinture-portefeuille, que je vous recommande grandement d’avoir également avec vous ! 

📸 Investissez dans un bon appareil photo. Nous avions un Panasonic Lumix FZ82. Il s’agit d’un hybride doté d’un objectif intégré Leica avec un zoom puissant x60 ! Niveau rapport qualité/prix, on ne peut pas faire mieux.

⛽ Enfin, si vous y allez en voiture, pensez à mettre de l’essence à Palenque avant de partir. Comme je vous le disais à plusieurs reprises plus haut, les blocages de route par les communautés de la région des Chiapas peuvent arriver à tout moment et vous ne voudriez pas vous retrouver sans essence dans une telle situation. 

 

Où dormir à Palenque pour visiter les ruines de Bonampak ?

Sans hésiter une seule seconde, je vous recommande de loger dans le Mitico El Castillo, à Palenque. C’est en effet l’un des meilleurs hébergements de tout notre séjour au Mexique. De plus, si vous avez une voiture, c’est clairement un endroit que vous ne regretterez pas d’avoir découvert. Car du coup, il est un peu excentré du centre-ville, 15-20 minutes à pieds ou 7 pesos en colectivo.

Par ailleurs, n’hésitez pas à contacter Luis de notre part (Elise et Romain) :

Hotel Mitico El Castillo
Site web : mitico-el-castillo
Chambre double et piscine : 25€ la nuit à deux

Par ailleurs, je vous recommande de passer une nuit dans la jungle Lacandone ou à minima de faire une randonnée dans la jungle accompagnés des indiens Lacandon. À coups sûrs, une expérience mémorable !

ou dormir à palenque mexique chiapas