Ubud – ville connue des touristes pour ses nombreux artistes, peintres, sculpteurs et artisans –, est reconnue par les balinais pour ses vertus médicinales traditionnelles. Elle est aujourd’hui affichée comme le centre même du ressourcement spirituel et physique (elle a d’ailleurs été utilisée comme décors au film Mange, Prie, Aime avec Julia Roberts).

 

SE RENDRE À UBUD AU DÉPART DU SUD DE BALI

Départ tardif, en direction du Nord, pour nous rendre dans le centre de Bali : dans la charmante ville de Ubud. Le chemin est long et nous nous perdons à plusieurs reprises. Nous demandons notre route mais plus on s’éloigne des littoraux et des endroits touristiques, moins l’anglais est couramment utilisé. On baragouine quelques mots en indonésien mais ceux-là ne sont pas utiles. On ne se lasse pas des paysages de rizières qui défilent sous nos yeux et de la nature environnante très riche et variée. On passe par des petits villages, desquels on peut admirer des dizaines de tailleurs de pierres réaliser des sculptures magnifiques de bouddha et autres mystifications.

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OÙ DORMIR À UBUD ?

Après une bonne heure et demie de route, nous arrivons enfin à notre lieu de séjour : la guesthouse Tunjung Bungalows, un petit complexe de quelques dizaines de chambres, très traditionnelles et authentiques. Pour 17€, on a eu de la chance : notre chambre propose de l’eau chaude (ce qui n’est pas le cas partout !) et d’une connexion WIFI. Etablissement sans chichi qui dispose d’une terrasse offrant une jolie vue sur les toits de Ubud.

Un temple se situe à l’intérieur même de la résidence et les propriétaires des lieux sont à notre écoute et très disponibles. Avant de se coucher, la vision d’un cafard géant dans la salle-de-bain assombri néanmoins quelque peu le tableau, ainsi que le coq qui chantera dès les 4h du matin le lendemain, mais globalement, ce séjour restera une expérience agréable et spartiate.

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Il fait déjà nuit quand nous nous baladons un peu dans les rues animées de la ville en fin de journée (la nuit tombe aux alentours de 17-18h ici). Nous avançons à la lueur des boutiques et illuminations de la ville. A Ubud, l’atmosphère reste reposante en dépit du monde omniprésent dans les ruelles. Nous trouvons un petit restaurant à notre goût, offrant une vue sur les rizières. Il fait nuit, les moustiques sont de sortie. Après quelques piqûres, on décide de se retirer un peu plus loin dans le restaurant et finissons notre repas tranquillement. De toute façon, il n’y a rien à voir la nuit dans les rizières !

 

QUE FAIRE À UBUD, BALI ?

 

1. MONKEY  FOREST 

Le lendemain matin, malgré un réveil en trombes avec ce coq insolant, nous profitons d’un petit déjeuner fait maison par notre hôte. Nous nous dirigeons vers la Monkey Forest, à quelques minutes seulement de notre habitation. L’entrée est à 30,000 roupies par personne (20,000 pour les enfants), environ 2€. Nous marchons ainsi au milieu des singes, les observant dans toutes les positions. Des temples sont disséminés un peu partout dans la Forêt et les arbres sont gigantesques. C’est un terrain de jeu énorme pour ces primates ! Loin d’être farouches, ces macaques en viennent aux mains et n’hésitent pas à fouiller dans vos poches…

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2. SE PERDRE DANS LE MARCHÉ D’UBUD

Nous terminons cette matinée par un tour au marché d’Ubud, qui dispose d’une très grande sélection d’objets d’artisanat de plus ou moins bonne qualité. Des paniers tressés aux objets en bois, en passant par des sculptures de bronze ou des bijoux en argent, chacun trouvera son bonheur dans cette exposition haute en couleurs et en textures. On met à contribution nos nouveaux talents de marchandage et arrivons à faire baisser de plus de moitié l’ensemble des objets achetés. Une bague ainsi annoncée à un prix de 250,000 roupies (9€), sera achetée 30,000 (2€). Il en va de même pour les sculptures de bouddha que nous avons ramenées.

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3. DÉCOUVRIR LA GASTRONOMIE ET L’ARTISANAT LOCAUX

Ces quelques emplettes faites et la tête remplie de jolis étales colorés, nous partons en direction des ruelles plus calmes et tranquilles de la ville. Nous nous arrêtons dans un warung qui ne paie pas de mine d’extérieur, mais qui fut l’un des meilleurs que nous ayons gouté jusque là : le Sen San Warung. La taulière, une vieille dame, fut des plus sympathique et chaleureuse. 100 roupies, quelques mots supplémentaires d’indonésiens en tête et dua kopi (deux cafés) plus tard, nous avons le ventre bien rempli et nous décidons de nous mettre en marche à la recherche de la boutique rare.

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Nous ne sommes pas déçus, lorsque l’on tombe sur une de ses boutiques des plus originales : dès la vitrine, on se sent transposés dans un autre univers, d’un autre temps. Remplis de statues de tailles, de formes et de matériaux divers (pierre, bois), ce petit magasin situé dans une rue marchande à pour vocation principale la revente de produits issus de l’île de Timor, située dans l’Est de l’archipel.

Nous partageons avec les propriétaires de la boutique, afin d’en savoir un peu plus sur leur mode de fonctionnement. Un couple de balinais très gentils et ouverts, qui tentent de se faire comprendre dans un anglais approximatif mais tout à fait compréhensible. Cet établissement est presque à la fois galerie et magasin, tant les objets disposés sont mis en valeur à leur façon, chacun de façon individuelle. Chaque pièce est unique et provient donc de l’île de l’archipel, cherchée directement sur les lieux.

On craque sur l’une de ces sculptures si non-conventionnelle : une représentation à l’effigie d’un défunt. Loin d’être morbide, cet objet semble avoir toute une histoire derrière lui, et pour cause, il est vieux de près de 80 ans. Après maintes discussions, nous réussissons à faire baisser le prix. Un second problème intervient : le transport de ce monstre d’objet. Oui… Parce que cette sculpture n’est pas du genre à tenir gentiment dans le sac. Nous en avons baver pour la ramener jusqu’à bon port à Jimbaran, enveloppée plusieurs fois dans du journal et du papier-bulle. On en reparlera quand il s’agira de prendre l’avion avec, en attendant, elle repose à côté de notre armoire…