Il nous tardait de quitter cette ville frémissante et presque désagréable qu’est Mandalay – plaque tournante du tourisme Birman. Notre projet était de nous nous rendre au très fameux site de Bagan, connue pour ses centaines de milliers de pagodes disséminées dans une zone quasi désertique et aride, où seuls quelques cactus et arbres ombrageants y ont trouvé place.

COMMENT SE RENDRE À BAGAN AU DÉPART DE MANDALAY

Trois solutions s’offraient à nous :
  • un bus de Mandalay à Bagan, environ 4h de route, 11$ par personne ;
  • une traversée en slow boat (bateau lent), 15$, une journée entière ;
  • une traversée en bateau sur le fleuve Irrawaddy reliant Mandalay et Bagan, 9h de traversée annoncés, 40$ par personne.
.

Pour chacune de ces solutions, les trajets indiqués sont en réalités beaucoup plus longs. Le bus que nous avons choisi a mis un peu plus de 6h à joindre les deux villes. Avec un départ à 7h du matin, nous sommes arrivés à Bagan aux alentours de 13h30.

Un couple que nous avons rencontrerons plus tard dans le séjour nous parlera de leur expérience du slow boat. Ce transport n’est que peu proposé par les hôtels car ces derniers ne touchent en effet aucun profit sur la vente des tickets. L’hôtel de nos deux français est même allés jusqu’à leur dire qu’il leur aurait fallu réserver des mois à l’avance pour espérer avoir une place sur le bateau alors qu’il leur a été possible d’acheter les billets le jour même pour un départ dans l’heure. Le slow boat, à l’inverse du bateau de croisière habituellement vendu par les hôtels, est majoritairement utilisé par les locaux. Ces derniers se servent de ce moyen de transport pour se rendre dans les différentes villes du bord de la rivière. Des arrêts sont donc fréquents… et le temps se fait ressentir sur la durée. 30h de traversée et une nuit sur le pont du bateau, emmitouflés dans leur sac de couchage, bonnets, écharpe et presque gants nous auront-ils dit, leur aura valu de bons souvenirs mais aussi une nuit agitée et relativement froide.
Photo empruntée à monnuage.com
.
Enfin, concernant la croisière proposée, nous avions entendu qu’il s’agissait avant tout d’un attrape-touristes. Entendez par là un moyen aisé de se faire de l’argent en proposant une activité passe partout en mode package : traversée – petit déjeuner – déjeuner, le tout pour 40$ (il faudra cependant vous débrouiller pour rejoindre le lieu d’embarquement, pas de pick-up prévu dans le prix).
.

BON À SAVOIR :

Comme pour la plupart des sites touristiques en Birmanie, les touristes sont soumis à une taxe « gouvernementale » dès leur arrivée. On cherchera par tous les moyens à vous faire payer les 20$ demandés lors de votre débarquement à Bagan mais jamais personne ne vous demandera de justifier que vous avez bien payé la taxe lors de la visite des sites, du moins personne ne nous l’a demandé durant toute la durée de notre séjour. Les 20$ servent officiellement à entretenir le trésor architectural qu’est Bagan mais officieusement, nous n’en savons pas grand chose.
.
Si vous choisissez le bateau, sachez que vous ne pourrez réchapper à la taxe. Une dame attend en effet à la sortie des bateaux et arrête chaque touriste pour lui quémander la dite somme…
.
En bus, nous n’avons rien payé car nous avons été déposé dans une ville située un peu en amont des deux villes principales que sont Old Bagan et New Bagan. Il s’agit de N yaung U, où se trouvait notre hôtel : le Regalia Hotel.

Une petite carte pour vous aider à vous situer

.